Netanyahu relance ses efforts pour fermer Al Jazeera en Israël | Guerre d’Israël contre Gaza Actualités


Netanyahu a appelé ce soir la Knesset à adopter une loi lui permettant de fermer « immédiatement » le point de vente en Israël.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a relancé la campagne visant à fermer Al Jazeera en Israël.

Le dirigeant israélien a exigé lundi que son gouvernement de coalition adopte une loi à la Knesset qui permettrait aux hauts ministres de fermer les réseaux d’information étrangers considérés comme un risque pour la sécurité.

Netanyahu, qui cherche depuis longtemps à suspendre les émissions du média qatari, a promis « d’agir immédiatement pour fermer Al Jazeera » après l’adoption de la loi, selon un communiqué de son parti, le Likoud.

Le projet de loi, adopté en première lecture en février, donnerait au Premier ministre et au ministre des Communications le pouvoir d’ordonner la fermeture des réseaux étrangers opérant en Israël et de confisquer leurs équipements s’il est estimé qu’ils portent « atteinte à la sécurité de l’État ». .

Les responsables du Likoud ont été chargés de veiller à ce que la Knesset adopte une deuxième et une troisième lecture de la loi lundi soir.

Cette nouvelle poussée intervient alors que Netanyahu fait face à d’énormes protestations contre sa gestion de la guerre entre Israël et le groupe palestinien Hamas.

Longue campagne

Le retour de la législation au parlement israélien intervient près de cinq mois après qu’Israël a annoncé qu’il bloquerait le média libanais Al Mayadeen.

Avec le début de la guerre en octobre, le gouvernement israélien avait adopté des réglementations de guerre lui permettant de fermer temporairement les médias étrangers considérés comme une menace pour ses intérêts nationaux, avec le consentement des tribunaux.

Il s’est abstenu de fermer Al Jazeera en même temps. Cependant, le ministre des Communications, Shlomo Karhi, avait déclaré à l’époque qu’il espérait que ces mesures seraient utilisées contre la société qatarie Al Jazeera.

L’une des rares chaînes médiatiques internationales à diffuser en direct depuis Gaza pendant la guerre en cours par Israël dans l’enclave assiégée, Karhi a accusé la chaîne de parti pris pro-Hamas et d’incitation contre Israël.

Israël s’en est souvent pris à Al Jazeera, qui possède des bureaux en Cisjordanie occupée et à Gaza. En mai 2022, les forces israéliennes ont abattu Shireen Abu Akleh, journaliste d’Al Jazeera, alors qu’elle couvrait un raid militaire israélien dans la ville de Jénine, en Cisjordanie.

Un rapport commandé par les Nations Unies a conclu que les forces israéliennes ont utilisé « la force meurtrière sans justification » lors du meurtre, violant ainsi son « droit à la vie ».

En pleine guerre à Gaza, plusieurs journalistes de la chaîne et des membres de leurs familles sont morts sous les bombardements israéliens.

Le 25 octobre, un raid aérien a tué la famille du chef du bureau de Gaza, Wael Dahdouh, dont sa femme, son fils, sa fille, son petit-fils et au moins huit autres proches.

Cette décision du gouvernement Netanyahu intervient également dans un contexte de critiques généralisées à l’encontre du Premier ministre israélien concernant l’échec sécuritaire de l’attaque menée par le Hamas le 7 octobre contre le sud d’Israël.

Près de 1 140 personnes ont été tuées et environ 250 captifs emmenés à Gaza, selon Israël.

La guerre de représailles de Netanyahu contre Gaza a tué au moins 32 782 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, selon les autorités palestiniennes.

Dimanche, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées devant le bâtiment du parlement israélien à Jérusalem lors de la plus grande manifestation antigouvernementale depuis le début de la guerre.

Dimanche, les manifestants ont exigé que le gouvernement conclue un accord de cessez-le-feu qui libérerait les prisonniers détenus par le Hamas et ont appelé à des élections anticipées.



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